Après Papounet et Mamounette, le Dragon Péteur.

Dragon-petit louis

C’est le tout nouveau personnage de BD, plutôt sympathique pour un dragon, qui vient de sortir de l’imagination du dessinateur herblinois Foogy.

L’artiste a toujours été fan de BD : « J’ai notamment été inspiré par mon mentor spirituel André Franquin, dessinateur de Gaston Lagaffe et de Spirou. Très jeune, je décide que ma voie, mon univers se trouvaient là, parmi tous ces héros de bandes dessinées qui ne me quittaient pas. »

Après une période dans le monde amateur, début des années 2000, et sa participation à divers fanzines, il se lance dans la réalisation de son premier album, en créant une petite maison d’édition associée avec sa compagne Zanapa.

« Notre parrain était Mainguy, auteur de BD, qui nous suggère un thème avec un personnage nommé Papounet, un papa divorcé décrivant sa relation avec ses enfants. » Une série de deux albums suivis par Mamounette, « un personnage publié dans le même esprit familial et tendre« .

Il pète, proute, dégaze.

foogy et zanapa 5 vannes 2015Mais qui est ce Dragon Péteur ?  » Dans un royaume lointain, dans le temps et l’espace, appelé Oquecébo, sous le règne du prince Edgar, un dragon, pas méchant du tout, sème aux quatre vents son souffle nauséabond. Il pète, il proute, il dégaze asphyxiant tout sur son passage. » Et Foogy de rigoler car le dragon ira s’installer ailleurs « dans les profondeurs du pays loufoque de Pétaouchnok« . Le dessinateur a été épaulé par sa compagne, qui s’est chargé de l’écriture et des couleurs. Sans titre

Parallèlement à sa carrière d’illustrateur, Foogy est également infographiste. Il travaille dans la production de documentaires scientifiques spatiaux, en collaboration avec un astrophysicien et certaines agences spatiales, co-réalisant, pour l’occasion, des conférences et plusieurs documentaires, projetés dans des cinémas de quartier ou lors du festival les Utopiales 2012.

Deux mille exemplaires du Dragon Péteur, aux Éditions P’tit Louis, ont été tirés depuis huit mois.

Article paru dans Ouest-France, le dimanche 13 décembre 2015.